Tags: dans film fois leone frank ouest sergio . Il était une fois un chef d'oeuvre Six ans après Pour une poignée de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichés, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que réalisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie.
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Aujourdhui, je vous invite à faire avec moi, une promenade dans l’Ouest américain. Chef-d’œuvre du western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone, « Il était une fois dans l’Ouest » dont le titre original est « C’era una volta il West » est sorti en France le 27 août 1969. En 2009, en signe de reconnaissance de sa qualité, le film a fait son entrée dans le National
Ilétait une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone. Synopsis : L'histoire épique d'un mystérieux inconnu avec un harmonica qui s'allie à un desperado pour 👉 19 août : Mise à jour du Journal de bord de SensCritique. Explorer. films. À l'affiche. Bientôt. Films 2022. Tops.
JasonRobards qui joue d'ailleurs dans "Il était une fois dans l'Ouest" Oui. J'avais une scène d'amour avec Henry Fonda. Mais son épouse se
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kHPrLi. Film de légende, chef d’œuvre du cinéma de genre western, Il était une fois dans l’Ouest » titre original C’era una volta il West est un western italo-américain de Sergio Leone réalisé en 1968 et sorti en salle en Italie la même année et en 1969 dans le reste du monde. L’action du film se passe lors de la conquête de l’Ouest américain et évoque la rivalité des intérêts pour l’appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer. Sa particularité réside dans la mise en scène de différents personnages représentatifs des westerns classiques américains pour mieux les film décrit deux conflits se déroulant à Flagstone, une ville fictive de l’Ouest américain, avec la lutte autour de l’arrivée du chemin de fer pour la ville et une vengeance d’un homme contre un tueur froid et sanguinaire interprété par Henry Fonda. On y retrouve l’actrice Claudia Cardinale qui hérite du rôle d’une jeune veuve au grand cœur, c’est le seul personnage féminin du film de Leone et pour lequel il a une attention particulière et centrale. Henry Fonda, acteur américain et star renommée pour ses rôles de héros, y campe pour la première fois un tueur sans scrupules embauché par le patron du chemin de fer pour éliminer les obstacles susceptibles de venir contrecarrer son projet et Charles Bronson interprète un mystérieux vengeur anonyme et taciturne. Il était une fois dans l’Ouest » est considéré comme l’un des plus grands films du cinéma mondial, l’un des plus influents dans le genre western. Il constitue une œuvre classique et fondatrice du genre qui sera par la suite appelé le western spaghetti. Le tournage s’est déroulé d’avril à août 1968 aux États-Unis, en Espagne Andalousie et en Italie. Pour les scènes extérieures, le film a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab dans l’Utah ainsi qu’en Andalousie. L’Andalousie, et son désert de Tabernas, est depuis 1963 très prisée par Sergio Leone, initiateur du genre western spaghetti. Après avoir parcouru le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, il sélectionne définitivement ce site et cette région pour ses décors naturels similaires à ceux de l’Arizona et de surcroît, vierges de toute implication humaine et la lumière si belle et puissante pour les prises de vues. Ainsi, pour les besoins du film, Sergio Leone fait construire la ville de Flagstone au sud de Guadix, près de La Calahorra. La gare de Cattle Corner où se déroulent les premières quatorze minutes du film sans aucun dialogue est située à la sortie sud de Guadix. La demeure des Mac Bain, Sweetwater, a été bâtie par Carlo Simi, chef décorateur de Sergio Leone et non loin de Tabernas et des décors construits pour la trilogie du Dollar en 1963. La maison McBain existe toujours aujourd’hui, près de Tabernas. Par la suite, ces décors naturels et constructions typiques de l’ouest américain, seront repris et utilisés dans de nombreuses productions. Les décors de Fort Bravo étant le plus imposant et utilisé, depuis 2010, dans le cadre de l’aventure immersive exclusive l’Ultime Western. Dans la longue et mythique scène d’ouverture du film, un homme, joueur d’harmonica, arrive en train, dans une gare au milieu du désert. Trois tueurs, vêtus de cache-poussière, sont envoyés par le bandit Frank pour l’attendre sous la chaleur torride. La séquence se prolonge pendant l’arrivée du train, filmée de très loin et, quand le train s’éloigne, le joueur d’harmonica et les tueurs se font face. Après un duel de regards silencieux, le joueur d’harmonica abat les trois hommes avec son revolver. Cette scène incontournable est devenue l’un des emblème de la réalisation à la Sergio Leone, le tout servi par la musique grandiose d’Ennio Morricone.
Après avoir cĂ©lĂ©brĂ© un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la CinĂ©mathèque française prĂ©sente une vaste rĂ©trospective consacrĂ©e Ă Sergio Leone Il Ă©tait une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le rĂ©alisateur italien n'a pourtant tournĂ© que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le pĂ©plum Les Derniers Jours de PompĂ©i, corĂ©alisĂ© avec Mario Bonnard en 1959. Ă€ cette occasion, on pourra redĂ©couvrir tous ses longs-mĂ©trages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivitĂ©s commencent ce mercredi avec la projection Ă 20 heures de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'Ĺ“uvre ressort Ă©galement en salle dans une version numĂ©rique restaurĂ©e, supervisĂ©e par Martin Scorsese. Enfin, il sera projetĂ© Ă quatre reprises au Festival Lumière de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fĂŞter comme il se doit le cinquantième anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en dĂ©cembre 1968 et de saluer la mĂ©moire du cinĂ©aste, fauchĂ© par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait Ă peine 60 ans. Il faut revenir sur la genèse et la conception de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle Ă©tape dans la carrière de Leone. En effet, le rĂ©alisateur a rĂ©volutionnĂ© un genre en transformant les règles et en dĂ©tournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignĂ©e de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le rĂ©vĂ©lant dans le rĂ´le de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc Ă la fin d'un cycle. Et se refuse Ă signer un autre western, considĂ©rant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire Ă grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument Ă ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio amĂ©ricain finance son projet. C'est donc Ă contrecĹ“ur que le barbu reprend une dernière fois la route de l'Ouest. Ă€ l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il dĂ©cide de s'entourer de deux jeunes cinĂ©philes passionnĂ©s il demande Ă Dario Argento, qui Ă©tait alors critique de cinĂ©ma au quotidien Paese Sera, et Ă Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontrĂ© par hasard Ă la toute première projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 dĂ©cembre 1966, de participer Ă l'Ă©laboration du scĂ©nario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'Ă©criture d'un premier traitement. Pour Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggère Ă Leone de relever un nouveau dĂ©fi en crĂ©ant pour la première fois dans son Ĺ“uvre un vrai personnage fĂ©minin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cĹ“ur qui arrive de la Nouvelle-OrlĂ©ans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rĂ´le dĂ©terminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage Ă tous les westerns amĂ©ricains qu'il vĂ©nère. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondĂ©e sur des mythes mensongers et un rĂ©visionnisme alimentĂ© par le cinĂ©ma. En effet, son approche se veut plus rĂ©aliste et fidèle Ă la rĂ©alitĂ© historique. Après avoir dĂ©frichĂ© le scĂ©nario et trouvĂ© la trame, l'Ă©quipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillĂ©e et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au dĂ©part Clint Eastwood dans le rĂ´le principal. Mais ce dernier est dĂ©jĂ reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatrième western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme Ă l'harmonica, un personnage solitaire, Ă©nigmatique et silencieux, animĂ© par un dĂ©sir de vengeance. Aux cĂ´tĂ©s du mĂ©tis, le grand acteur de théâtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va crĂ©er la plus grande surprise de la distribution dans un rĂ´le Ă contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dès sa première apparition Ă l'Ă©cran ! Pour interprĂ©ter un tel mĂ©chant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifiĂ© la bontĂ© et l'innocence », a dĂ©clarĂ© Leone Ă propos de l'acteur, qui avait incarnĂ© toute sa vie des dĂ©fenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur hĂ©ros fordien reprĂ©sente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rĂ´le de ce tueur Ă gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussière qui lui confère une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de CinecittĂ , Ă l'extĂ©rieur de Rome, puis dans la province d'AlmerĂa, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mĂŞmes oĂą l'idole de Leone, John Ford, a tournĂ© des classiques comme La ChevauchĂ©e fantastique 1939 et La Prisonnière du dĂ©sert. Ce qui fait de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest le premier western europĂ©en filmĂ© hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le rĂ©alisateur diffusait la partition lyrique de son fidèle compositeur Ennio Morricone, qui avait Ă©crit Ă l'avance la musique du film ! Les comĂ©diens se dĂ©plaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui rĂ©sonnait comme un Ă©cho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donnĂ© en juillet 1968. Un grand opĂ©ra baroque et funèbre Il Ă©tait une fois… eut beaucoup de succès en Europe et au Japon, mais fut un dĂ©sastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scĂ©nario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marchĂ© amĂ©ricain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 aoĂ»t 1969. Avec près de 15 millions d'entrĂ©es en salle, il reste aujourd'hui le septième plus grand succès de l'histoire du box-office français, derrière Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opĂ©ra de la violence oĂą le temps s'Ă©tire Ă l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncĂ©e du vieil Ouest, dont le film dĂ©crit la lente agonie et la mutation vers le XXe siècle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumière l'aviditĂ© du capitalisme amĂ©ricain, qui emploie des mĂ©thodes criminelles pour favoriser ses intĂ©rĂŞts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargĂ©s de se dĂ©barrasser des colons rĂ©calcitrants, qui gĂŞnent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la cĂ´te atlantique Ă la cĂ´te pacifique, reprĂ©sente ici la nouvelle ère du boom Ă©conomique et la fin de la frontière. Avec ce chant funèbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles sĂ©quences d'ouverture de l'histoire du cinĂ©ma le premier quart d'heure muet du film oĂą trois tueurs attendent l'arrivĂ©e d'un train sur un quai de gare dĂ©sert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du tĂ©lĂ©graphe. La roue d'une Ă©olienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspĂ©rant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, Ă la manière du cinĂ©ma japonais, le cinĂ©aste a surtout entamĂ© le premier volet d'une nouvelle trilogie lĂ©onienne, qui se poursuivra avec Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, en 1971, et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en 1984. Cinq ans après Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel Ă Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans après sa mort, Clint Eastwood va dĂ©dier Impitoyable 1992 Ă la mĂ©moire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du rĂ©alisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film… Il Ă©tait une fois Ă Hollywood. Ă€ lire Sergio Leone – Quelque chose Ă voir avec la mort de Christopher Frayling Institut Lumière-Actes Sud.
NINO ROTA 1911 – 1979La Strada – suite du ballet 1966ENNIO MORRICONE 1928 – 2020Il était une fois la révolution – thème principal 1971 Marcia Degli Accattoni du film Il était une fois la révolution 1971Mia Madre Si Chiama Francesca du film La Moglie Più Bella 1970Il était une fois dans l’Ouest 1968Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto arr. Matthias Keller 1970NINO ROTA 1911 – 1979Le Parrain – suite symphonique 1972—Katrien Baerts, sopranoJulia Deit-Ferrand, mezzo-sopranoSylvain Tolck, trompettePascal Pons, harmonicaIngénieur du son Colin RoquierÉclairagiste Jean-Philippe RoyENSEMBLE LA SESTINAORCHESTRE DES JARDINS MUSICAUXDirection Valentin Reymond—CONCERT D’OUVERTUREVirtuose hors normes au style inimitable, Ennio Morricone est un artiste aussi inventif que productif. Le maestro italien restera, avec Nino Rota, l’un des plus grands compositeurs pour le cinéma. Lors du Festival de Cannes de 1971, Morricone raconta que Sergio Leone était peut-être le seul metteur en scène permettant au compositeur de s’exprimer totalement ». Sa collaboration avec le réalisateur italien pour Il était une fois dans l’Ouest dont l’harmonica a marqué l’histoire du cinéma a donné naissance à certaines de ses musiques les plus fascinantes. Les compositions de Morricone génèrent le suspense, subliment l’émotion et contribuent largement à la reconnaissance de chefs-d’oeuvre nom de Nino Rota est indissociable de celui de Fellini. Le ballet La Strada est une commande de la Scala de Milan. Cette partition immortelle résume à elle seule le génie de Rota. Quant à la partition du Parrain, elle reste dans toutes les oreilles, profanes ou professionnelles…Avec l’aimable autorisation des Éditions Ricordi et du European FilmPhilharmonic Institute – EFPI
Ca y est, j'ai terminé mon cycle Sergio Leone. Ca a un côté déprimant d'avoir déjà fini mais d'un autre côté, ça m'a permis de découvrir un genre cinématographique complètement jubilatoire et notamment 7 films que je prendrai plaisir à regarder des dizaines de fois. C'est certainement le meilleur moyen de savoir si un film nous a réellement plu d'ailleurs. Mais une fois le film terminé, on n'a qu'une envie c'est de se le refaire. Il était une fois dans l'Ouest c'est la classe par excellence, c'est la puissance musicale, la jubilation contemplative et la splendeur du non-dialogue. Ce film est un chef d'oeuvre à tous les niveaux et s'avère être le genre d'expériences que j'aime savourer. L'un des rares objets cinématographiques à imposer au spectateur des scènes à la fois extrêmement longues et extrêmement réjouissantes. C'est vraiment difficile d'expliquer pourquoi des scènes très longues comme l'attente du train au début avec la mouche infernale sont si plaisantes à regarder, je crois que je ne le sais pas moi-même. Je me suis juste senti à fond dedans, impregné par l'ambiance et impressionné également par la reconstitution de cette époque. Je pense qu'avec de tels films, Leone a bien saisi l'essence du western en nous montrant des hommes crasseux, agissant pour leur propre compte, et évoluant dans des décors sales et poussiéreux mais tellement réalistes. Les paysages sont proprement hallucinants, on a vraiment l'impression de se retrouver dans le far-west avec ces grandes étendues désertiques, ces canyons. Certaines scènes sont visuellement à tomber par terre, d'autant que Sergio Leone ne filme pas avec ses pieds. La réalisation et la mise en scène sont prodigieuses, et on savoure les plans larges comme les gros plans, les zooms, bref les plans sont d'une virtuosité éblouissante. Je savoure également les jolies prises de vue où un protagoniste se trouve au premier-plan et regarde d'autres personnages en arrière-plan. C'est un peu une spécialité chez Leone si je ne m'abuse notamment pour les scènes de duel, et ce genre de plans complètement fous ne se trouvent quasiment nulle part ailleurs. Ou alors, si c'est le cas, je veux bien savoir où car ça m'intéresse ! Encore une fois, Sergio Leone nous offre des séquences totalement inoubliables par le biais d'Ennio Morricone qui signe l'une des BO les plus jouissives du cinéma. Outre le duel final qui m'a encore laissé la mâchoire au sol, j'ai été saisi par la première apparition d'Henry Fonda avec le massacre de la famille à Sweetwater. Cette classe impressionnante qu'ont les 5 hommes en apparaissant derrière les arbres, avec en fond la musique frissonnante de l'harmonica, c'est du pur bonheur. Une des plus belles scènes que j'ai vu dans ma vie, incontestablement. Du pur génie. Certainement l'un des plus beaux morceaux de Morricone avec des mouvements et positionnements de caméra tout simplement somptueux la caméra qui tourne autour d'Henry Fonda pour voir son visage pour la première fois "La classe", l'énorme classe, c'est le mot qui me semble être le plus proche de ce qui me passe par la tête quand je vois de telles scènes. Qui plus est, dans Il était une fois dans l'Ouest la plupart des protagonistes ne sont pas de si gros enfoirés que ça, à part évidemment Frank qui n'hésite pas à déglinguer des enfants, même de la manière la plus sadique qui soit. Mais pour Cheyenne comme pour l'Homme à l'harmonica, il y a vraiment un sentiment de bonté qui les traverse, visiblement notamment à l'égard de Jill McBian - jouée par Claudia Cardinale que je ne connaissais pas. Qui plus est, dans cet univers presque exclusivement masculin et viril il se trouve que Jill a un rôle plus qu'important et absolument pas cruche comme on pourrait s'y attendre. Charles Bronson a une dégaine impressionnante, une vraie présence, une belle stature qui fait effet tout au long du film. Son regard et son visage marqué alliés à l'instrument qui le caractérise l'harmonica lui donnent une dimension presque plus forte que celle de Clint Eastwood dans l'autre trilogie. Qui plus est, contrairement à l'homme sans nom de la trilogie du dollar, le personnage de Bronson nous dévoile un peu de son passé, ce qui est un léger début dans l'évolution Leonienne jusqu'à Il était une fois en Amérique et l'apogée du flashback. Jason Robards a également un regard, une classe qui donne à son personnage un caractère marquant. En conclusion, le film est brillant comme je m'y attendais. Il a comblé toutes mes attentes pendant presque 3 heures et je n'ai carrément pas vu le temps passer. Inoubliable et culte !
Abonnez-vous Le cinéma est à l'honneur, ce mardi soir sur W9, qui diffuse "Il était une fois dans l’Ouest". Retour sur le tournage de ce film mythique, réalisé par Sergio Leone. © paramount pictures Le Far West reconstitué L’intrigue se déroule en pleine conquête de l’Ouest, lors de l’édification d’une ligne ferroviaire traversant les États-Unis. Maniaque du détail, Sergio Leone fit reconstituer une ville de pionniers, avec ses saloons, ses hôtels… en Andalousie. Une gageure qui coûtera 250 000 dollars, sur un budget total de 5 millions. Pour une scène tournée dans les studios romains de Cinecittà , le réalisateur exigea que la poussière rouge qui entre dans le bar soit ramassée à Monument Valley, aux États-Unis, et acheminée par avion sur le plateau ! Sa folie des grandeurs ne s’arrête pas là Leone poursuivit le tournage dans les décors naturels d’Arizona et d’Utah, emblématiques des westerns de John Ford pour rendre hommage au metteur en scène. Cet été 1968, sous les chapeaux des acteurs en sueur, il fait près de 50 °C… Le choix douloureux des acteurs Sergio Leone est habité par son scénario qu’il raconte, plan par plan, à Claudia Cardinale, pendant huit heures d’affilée ! L’actrice, éblouie, accepte avec joie d’incarner Jill McBain, prostituée de La Nouvelle-Orléans partie se faire oublier dans le désert. Pour les rôles des deux ennemis qui s’affronteront lors du duel final, le réalisateur envisage Charles Bronson et Henry Fonda. Bronson est séduit par le mystérieux personnage de l’Homme à l’harmonica. Fonda, lui, hésite à 63 ans, il se voit mal dans la peau de Frank, un tueur qui massacre toute une famille. "Je ne peux pas jouer un si sale type", avoue-t-il à son ami Eli Wallach, qui, deux ans plus tôt, interpréta Tuco dans Le Bon, La Brute et le Truand. Wallach lui rétorque "Si, tu vas le faire, et ce sera ton plus grand rôle…" L’acteur cède. Il débarque sur le tournage les cheveux teints en noir, une épaisse moustache et des lentilles marron, "pour faire plus méchant". Leone lui ordonne de se raser et de retrouver ce regard bleu acier qu’il compte filmer en plan panoramique. Fonda s’exécute, mais son calvaire n’est pas fini sa cinquième femme, Shirlee Mae Adams, lassée de ses infidélités, le suit à la trace sur le plateau. Et lors des scènes d’amour avec Claudia Cardinale, madame Fonda exige d’être présente à côté de son mari…Le casse-tête de la musique Sergio Leone confie la bande originale au compositeur italien Ennio Morricone. Leur quatrième collaboration est aussi la plus complexe à chacun des personnages principaux Jill, Frank, l’Homme à l’harmonica est associé un thème musical, et la partition doit être livrée avant le tournage. Morricone voit ses propositions refusées à vingt reprises, la vingt et unième est la bonne il est prié de venir jouer les thèmes sur le plateau, afin que les acteurs s’en imprègnent. Après la sortie du film, en 1969, l’album de la se vendra à plusieurs millions d’exemplaires…Il était une fois dans l’Ouest, est à voir dimanche 16 janvier à 21h05 sur W9Jean-Baptiste Drouet
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