Afinde ruiner l'accusation fréquente, selon laquelle la France érigerait l'acquis communautaire en un domaine intouchable et s'opposerait à toute réforme, le président de la République, lors du Conseil européen des 21-22 mars 1983, avance un ensemble de suggestions : augmentation modérée des recettes, établissement de disciplines dans l'intervention du Parlement européen Cetteassistante comptable a remporté lundi 25 avril le salaire mensuel d’un président de la République, soit 15 200€. Ce matin, la Toulousaine se trouvait dans notre Dansun livre publié par deux journalistes du Parisien, un proche du couple présidentiel fait une confidence surprenante au sujet de Brigitte Macron.« Ils rêvent qu’elle meure. Pour eux, ce Lettreau “président de la République” Monsieur le “Président” : Il est indiscutable que vous avez mal gouverné à tous points de vue pour rêver de ce prix Écrit le 23 mars 2021 . Publié Cest un décret présidentiel publié le mardi 8 juin 2021 qui a nommé Claude Sahy Soumahoro au poste de chef de cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane D. Ouattara. Une information qui n’a pas manqué d’étonner les observateurs de la vie politique ivoirienne. Rêverde La Femme Du Président. SIGNIFICATION: Rêver de la femme du président indique que peut-être êtes-vous en train de faire la transition vers une nouvelle carrière, un nouveau GXxORND. Tweeter ce titre Je suis en train d’écouter [$1] sur [$2] ! Je suis en train d’écouter le podcast [$1] ! Je suis en train d’écouter l’extrait [$1] ! Emotion 80 Douce French Touch B Club 0928L'ENVIEJOHNNY HALLYDAY092209h00François0918MA BAKERBONEY M0914YOU GOT ITROY ORBISON091209h00François Les 4 autres poids-lourds pensent que l’avenir ne passe plus par le parti... Stephane Mahe / Reuters La présidence des Républicains, ce graal qui ne fait rêver que Laurent Wauquiez Stephane Mahe / Reuters Drôle de compétition, pour le leadership LR il y a la première compétition, officielle et ouverte, entre quatre candidats à la présidence du parti, Laurent Wauquiez faisant figure de grand favori, à deux mois de l'échéance en tout cas on sait ce qu'il est advenu des favoris dans cette famille. Et il y a, en retrait de l'avant-scène, quatre poids lourds qui fourbissent leurs armes et bâtissent une stratégie ils prédisent que l'avenir et le leadership de la "famille" LR se jouera en dehors du parti. Laurent Wauquiez, lui, est persuadé non seulement que sa victoire sera aisée en décembre, que le corps électoral des militants encartés à LR n'aura pas d'autre choix crédible que de voter pour lui aucun des trois autres candidats, à ses yeux, ne roulant dans sa catégorie mais aussi qu'il aura une nette longueur d'avance en "prenant le parti", dans la course de fond qui ne fait que commencer, du côté d'une "droite décomplexée" qu'il veut incarner depuis l'échec de François Fillon à la présidentielle. Wauquiez s'est moulé en bon successeur-imitateur de Sarkozy Pour cet ancien adepte d'une droite sociale et européenne, passé après quelques années et des conseils de Patrick Buisson notamment à l'ultra-droite à penchant souverainiste et "identitaire", sa campagne électorale actuelle a un but assez clair maîtriser l'appareil LR, son budget, ses salariés et, au-delà des militants restés encartés dont il devine qu'ils n'ont aucun penchant pour la modération, un réseau d'élus locaux qui reste le premier de France. Les dernières élections sénatoriales l'ont rappelé. Tout cela, pour le prétendant à la présidence du parti, moulé en bon successeur -et imitateur- de Nicolas Sarkozy pour accéder à cette fonction partisane, qui représente un précieux trésor de guerre, malgré les deux lourdes défaites politiques celle de François Fillon, dès le premier tour de la présidentielle en avril 2017, et celle de Nicolas Sarkozy, dès le premier tour de la primaire de la droite, en novembre 2016. Tous les hauts responsables de ce parti n'ont bien sûr pas la même analyse du double échec, de l'ancien Président de la République et de l'ancien Premier Ministre, aujourd'hui retirés de la politique. Quatre poids lourds font même le pari inverse l'avenir ne passera pas par le parti. Le sujet a été mûrement réfléchi par deux actuels Présidents de région, qui pèsent lourd dans cette famille de la droite républicaine Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Tous deux ont compris, notamment lors de leur campagne et leur victoire à la tête des régions Hauts-de-France et Ile-de-France il y a deux ans, puis en vivant ensuite dans une certaine douleur les campagnes des primaires, puis de la présidentielle, que la force partisane n'était vraiment plus ce qu'elle était du temps du RPR de Papa Chirac, et même du temps de l'UMP du grand frère Juppé. Des partis assimilés à des affaires et de petites combinaisons Discrédit croissant des appareils partisans, assimilés à des affaires incessantes et des combinaisons insignifiantes, incapacité des partis à favoriser la participation civique sur des enjeux puissants, difficulté des mêmes partis à faire émerger des idées originales et des projets présidentiels solides et cohérents... tout cela a conduit à l'émergence de phénomènes nouveaux, qui se sont développés en dehors du cadre des partis traditionnels. Le "dégagisme" est bien sûr passé par là, ou plus exactement, a été la résultante d'un vaste et lent processus d'autodestruction des partis classiques, dits de gouvernement. Le PS a été, en cette année 2017, le plus impacté, contraint même à vendre son immeuble, évitant de peu d'être rayé de la carte d'une représentation consistante à l'Assemblée Nationale. Le LR a mieux résisté aux élections législatives de juin, mais rien ne dit que la force de l'appareil LR y est pour quelque chose... Et si Laurent Wauquiez misait son avenir à partir d'un calcul vieux de 15 ans? Certains, y compris dans le camp très conservateur des ex-fillonistes et ex-sarkozistes, soulignent aujourd'hui, en coulisse et de manière totalement détachée, l'erreur stratégique commise en 2014 par Nicolas Sarkozy lui-même, entraîné et aveuglé par ses amis d'alors Morano, Hortefeux..., qui estimaient que la meilleure manière d'emporter la présidentielle était déjà de "prendre le parti"! Résultat, il est vrai avec une série d'autres boulets qui l'ont très sérieusement handicapé – son bilan de chef de l'Etat, son entourage, son comportement incorrigible, les affaires... - Nicolas Sarkozy n'a même pas passé la barre du premier tour... de la primaire de la droite. Ne pas s'embarquer "dans la galère de l'appareil LR" Enorme déconvenue du camp sarkoziste, qui n'en s'est d'ailleurs pas remis, mais qui n'a pas empêché Laurent Wauquiez de tenter d'imiter le maître! Dans sa gestuelle comme dans son positionnement idéologique. Mais, avec moins de talent politique que l'ancien Président de la République, aura-t-il un meilleur résultat, à terme, et au final en 2022? Beaucoup d'eau coulera sous le pont Mirabeau d'ici là, personne ne peut prédire qui sortira fortement du lot de ces compétiteurs. Mais certains hauts responsables ont bien pris garde de pas s'embarquer "dans la galère du parti". Ainsi, celui qui était présenté au printemps comme un Premier-ministrable de François Fillon, Bruno Retailleau, réélu à la tête de plus de deux cent sénateurs LR, tout comme l'ancien Président de la région PACA, Christian Estrosi, ont bien veillé à rester en dehors de l'arène partisane, qui leur est apparue bien étriquée pour en faire ressortir une ambition politique à la fois attractive, crédible et rassembleuse. Bruno Retailleau, comme Christian Estrosi, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, parient tous les quatre bien davantage sur la force d'une identité politique et personnelle, résultant à la fois de leur expérience du terrain régional, d'un positionnement original assumé et d'un investissement dans le débat d'idées qu'il juge bien plus productif d'effets positifs que toute posture partisane. Chacun à leur manière, dans ce quarteron d'éventuels prétendants au statut convoité de présidentiable LR, a pensé ou pense aujourd'hui à la fois créer un club d'idées et provoquer un mouvement d'opinion en leur faveur à l'occasion d'événements futurs. Chacun d'entre eux a aussi, et peut-être même surtout, très bien vu, a posteriori et avec une certaine admiration qui reste officieuse, l'opération Macron lancée en 2016 et comment un ancien Ministre que tout le monde croyait isolé a réussi, en dehors de tous les partis en place, à conquérir les Français et l'Elysée, en explosant au passage une grande partie du paysage politique. Aucune de ces quatre personnalités LR ne dira bien sûr publiquement, "chapeau l'artiste". Mais tous les quatre estiment que la politique à l'ancienne est moribonde et que, dans le court terme, tout est bon à prendre... sauf la place de président du parti LR. Voilà pourquoi ils ont laissé le chemin si libre à Laurent Wauquiez. Bien sûr, ce dernier peut tenter de faire de son parti une future écurie présidentielle à son seul service. Mais la ficelle apparaîtrait si grosse, y compris au regard très attentif de ses petits camarades, qu'elle pourrait devenir une chaîne de plomb aussi lourde que le boulet partisan qu'elle traîne. Suivre Jean-Philippe Moinet sur Twitter À voir également sur Le HuffPost Vues 1 605 Il y a quelque chose d’absolument stupéfiant dans la trajectoire politique d’Emmanuel Macron ! Voilà un homme dont la principale gloire à la fin de son premier mandat est d’avoir fait tirer sur son peuple, d’avoir blessé et mutilé plus de manifestants que l’ensemble des présidents de la République qui l’ont précédé depuis 50 ans ! Eh bien, paradoxe, il se représente à la Présidence et est réélu ! Comment est-ce possible ? Évidemment, sa réélection résulte de la conjonction de multiples facteurs, mais les historiens reconnaîtront qu’elle fut rendue possible parce qu’il réussit durant son premier mandat à transformer, par touches successives, une démocratie en un régime autocratique, portant le système de propagande d’État à un niveau de perfection jamais atteint par ses prédécesseurs. Les Sarko et autre Hollande ne furent que des petits bricoleurs dans ce domaine. Avec lui, l’appareil de propagande fabrique l’opinion et le consensus. La technique appliquée reste néanmoins classique. Elle consiste à A Lobotomiser la population en répétant une information, toujours identique, formatée et contrôlée. Elle est reprise en boucle sur les chaînes publiques de radio et de télévision sans oublier les chaînes privées d’infos en continu qui, ensemble, constituent le grand ministère de la Vérité voir Orwell, 1984. Chacun de nous entend le même narratif à longueur de journée. Personne ne peut y échapper. Bien sûr, l’apprenti autocrate n’invente rien et ne fait là qu’appliquer des méthodes de lavage des esprits éprouvées depuis longtemps. Se rappeler par exemple que Josef Goebbels fameux ministre de la propagande disait déjà dans les années trente un mensonge répété 5 fois reste un mensonge, mais répété 100 devient vérité ». B Développer des comités de censure déguisés souvent en comités d’éthique ou associations citoyennes dont les membres ne sont que des larbins nommés. Là encore, l’apprenti autocrate n’invente rien. On retrouve les principes qui conduisirent à la création dès 1922 du GLAVLIT, le principal organe de censure de l’URSS. Le CSA est l’archétype du comité de censure d’État à la botte du régime, son bras armé, chargé d’asservir l’audiovisuel en définissant les temps de passage à l’antenne, en infligeant des amendes exorbi­tantes, en menaçant de retirer l’autorisation de diffusion à tout site qui serait tenté de se dresser contre l’autocrate. C Verrouiller internet en faisant voter, par un parlement non représentatif de la Nation parce qu’élu non démocratiquement des lois liberticides visant à bloquer toute contre-information. On oblige par exemple les sites sur internet à s’autocensurer et à retirer leurs articles et commentaires au bout d’une journée sous la menace d’amendes ou d’être privés du droit de diffusion. La brève liste ci-dessus ne mentionne que quelques-unes des méthodes mises en place dans le domaine de l’information pour restreindre les libertés fondamentales et asservir la population. Dans un texte aussi court, nous ne pouvons aborder le contrôle de l’appareil judiciaire, de l’enseignement, du système de santé, et la transformation progressive des forces de l’ordre au service du citoyen en forces de répression comme l’a montré la gestion de la crise des Gilets Jaunes. Au final, le point CAPITAL est que le régime préserve les apparences d’une démocratie puisque des élections sont organisées régulière­ment … sauf que, chaque citoyen ne dispose plus que d’une trentaine de secondes pour se réveiller dans l’isoloir avant de choisir son bulletin de vote, alors qu’l a subi depuis des années le même narratif sans réelle contre information. C’est cela la démocrature la majorité du peuple, lobotomisée et devenue incapable d’aucun question­nement, veaute » correctement et reconduit l’oligarchie qui a confisqué le pouvoir. Auteur Jacques COLLET Source Place d’Armes Premier mandat - 17 mai 1995 M. François Mitterrand accueille, le 17 mai, au palais de l'Élysée, M. Jacques Chirac. Ce dernier s'est préalablement recueilli sur la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Après un long entretien, il le raccompagne, avec une courtoisie remarquée, dans la cour d'honneur du Palais. Il est ensuite proclamé officiellement dans ses fonctions par M. Roland Dumas, président du Conseil Constitutionnel. Après avoir été reconnu par le général Forray, grand chancelier de l'ordre national de la Légion d'honneur, comme grand maître de l'ordre, le président prononce son discours d'investiture devant les corps constitués. Dans l'après-midi, le Président Jacques Chirac se rend à l'Arc de Triomphe. Retrouvez la cérémonie en vidéo sur le site de l'INA. 17 mai 1995 - Seul le prononcé fait foi Allocution de Jacques Chirac lors de la cérémonie d'investiture du 17 mai 1995 Télécharger le .pdf Messieurs les Présidents, Mesdames, Messieurs, En ce jour où je prends la responsabilité d'assumer la plus haute charge de l'État, je me sens dépositaire d'une espérance. L'élection présidentielle n'a pas vu la victoire d'une France contre une autre, d'une idéologie contre une autre. Elle a vu la victoire d'une France qui veut se donner les moyens d'entrer forte et unie dans le troisième millénaire. Le 7 mai, le peuple français a exprimé sa volonté de changement. Je suis décidé à placer le septennat qui commence sous le signe de la dignité, de la simplicité, de la fidélité aux valeurs essentielles de notre République. Je n'aurai d'autre ambition que de rendre les Français plus unis, plus égaux, et la France plus allante, forte de son histoire comme de ses atouts. Je ferai tout pour qu'un Etat impartial, assumant pleinement ses missions de souveraineté et de solidarité, soit pour les citoyens le garant de leurs droits et le protecteur de leurs libertés. Je ferai tout pour que notre démocratie soit affermie et mieux équilibrée, par un juste partage des compétences entre l'exécutif et le législatif, ainsi que l'avait voulu le Général de Gaulle, fondateur de la Ve République. Le Président arbitrera, fixera les grandes orientations, assurera l'unité de la Nation, préservera son indépendance. Le Gouvernement conduira la politique de la Nation. Le Parlement fera la loi et contrôlera l'action gouvernementale. Telles sont les voies à suivre. Je veillerai à ce qu'une justice indépendante soit dotée des moyens supplémentaires nécessaires à l'accomplissement de sa tâche. Surtout, j'engagerai toutes mes forces pour restaurer la cohésion de la France et renouer le pacte républicain entre les Français. L'emploi sera ma préoccupation de tous les instants. La campagne qui s'achève a permis à notre pays de se découvrir tel qu'il est, avec ses cicatrices, ses fractures, ses inégalités, ses exclus, mais aussi avec son ardeur, sa générosité, son désir de rêver et de faire du rêve une réalité. La France est un vieux pays, mais elle est aussi une Nation jeune, enthousiaste, prête à libérer le meilleur d'elle-même pour peu qu'on lui montre l'horizon, et non l'étroitesse de murs clos. Le Président François Mitterrand a marqué de son empreinte les quatorze ans qui viennent de s'écouler. Un nouveau septennat commence. Je voudrais qu'à l'issue de mon mandat, les Français constatent que le changement espéré a été réalisé. Je voudrais que, plus assurés de leur avenir personnel, tous nos compatriotes se sentent partie prenante d'un destin collectif. Je voudrais que ces années, lourdes d'enjeux, mais ouvertes à tous les possibles, les voient devenir plus confiants, plus solidaires, plus patriotes, et en même temps plus européens, car la force intérieure est toujours la source d'un élan vers l'extérieur. Avec l'aide des hommes et des femmes de bonne volonté, conformément à l'esprit et à la lettre de nos institutions, et aussi à l'idée que je me fais de ma mission, je serai auprès des Français, garant du bien public, en charge des intérêts supérieurs de la France dans le monde et de l'universalité de son message. Vive la République. Vive la France ! 1/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 2/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 3/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 4/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 5/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République 6/6Cérémonie d’investiture du Président de la République Jacques Chirac le 17 mai 1995 ©Archives nationales/Présidence de la République Second mandat - 16 mai 2002 La cérémonie d'investiture du Président de la République a eu lieu au Palais de l'Élysée jeudi 16 mai à 16h30. Suivant le protocole, le président du Conseil constitutionnel, M. Yves Guéna, a proclamé les résultats définitifs de l'élection présidentielle des 21 avril et 5 mai 2002. Le Grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'Honneur, le général Jean-Philippe Douin, a présenté, sur un coussin, le grand collier de l'Ordre au président de la République. Le chef de l'État est Grand maître de l'Ordre national. À l'issue de cette présentation, le Président a prononcé une allocution, avant de recevoir les honneurs militaires, rendus par la compagnie d'honneur du 1er régiment d'infanterie de la Garde républicaine, dans les jardins. Pendant ce temps, 21 coups de canon ont été tirés des Invalides. Ont été conviés à cette cérémonie le Premier ministre, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les membres du gouvernement, le président et les membres du Conseil constitutionnel, le doyen du corps diplomatique, les présidents ou représentants du Conseil d'Etat, du Conseil économique et social, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, de l'Institut de France, et les autorités religieuses et militaires. Le premier mandat du Président a pris fin le 16 mai 2002 à minuit. Son second mandat, d'une durée de cinq ans, a débuté le 17 mai, à 00h00. 16 mai 2002 - Seul le prononcé fait foi Allocution de Jacques Chirac lors de la cérémonie d'investiture du 16 mai 2002 Télécharger le .pdf Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames, Messieurs, Les Françaises et les Français m'ont renouvelé leur confiance. Les devoirs que j'ai envers chacun d'eux seront constamment présents à mon esprit, aujourd'hui et pour les cinq années du mandat qu'ils m'ont donné. Ce mandat, je l'aborde animé par l'esprit de service, avec le souci de faire vivre la République, une République enracinée dans nos coeurs, une République attentive à tous, ouverte, humaine, tolérante, qui réponde aux attentes et aux besoins de chacun de nos compatriotes. Je mesure pleinement les exigences qui s'imposent à l'exercice de la fonction présidentielle, particulièrement dans la période actuelle. En faisant échec à la tentation de l'extrémisme, les Français viennent de réaffirmer avec force l'attachement qu'ils portent à leurs institutions démocratiques, aux libertés publiques, à notre engagement européen, à notre vocation universelle. La première exigence, c'est celle de la cohésion nationale. La nation française, forgée par l'histoire, constitue une communauté de valeurs et de destin. Elle reconnaît la diversité, s'enrichit des différences, revendique son pluralisme. Mais dans l'écoute et le respect de l'autre, elle a toujours su privilégier ce qui unit sur ce qui sépare. Fidèle à l'idéal humaniste qui guide le peuple français depuis la proclamation des droits de l'homme et du citoyen, je veillerai à ce que les principes de liberté, d'égalité et de fraternité inspirent constamment l'action de son gouvernement. Cela signifie pour moi une solidarité renforcée. Une solidarité concrètement attentive aux difficultés de chaque Français. Une solidarité qui fasse reculer la précarité et qui redonne l'espoir à ceux qui l'ont perdu. Une solidarité soucieuse de la sauvegarde d'une protection sociale dont je suis le garant, pour la santé, pour la famille, pour les retraites. Cela signifie aussi une confiance plus grande faite à nos compatriotes, par le plein exercice des libertés locales, le renouveau du dialogue social et l'accompagnement des forces vives de la Nation. Cela signifie le renforcement de l'égalité des chances, depuis l'école jusqu'à l'emploi, et l'égalité d'accès à la culture. C'est enfin l'égalité des droits de tous partout en France. L'unité de la République s'impose à moi comme une exigence primordiale. La France doit mettre fin à des temps où les repères civiques se sont trouvés brouillés. Elle est une et indivisible. En tout point du territoire national, chaque Français a les mêmes droits fondamentaux et les mêmes devoirs, chaque Français participe d'un même peuple, chaque Français détient une parcelle de la souveraineté nationale. Le Président de la République est le gardien de cette unité. Elle doit être respectée dans ses règles comme dans ses symboles pour lesquels tant de nos compatriotes ont perdu la vie. Pour que ces impératifs supérieurs de cohésion nationale et d'unité de la République soient respectés, l'autorité de l'État doit être réaffirmée. Elle le sera. C'est une exigence majeure de ce quinquennat. Le rétablissement de la sécurité des Français en dépend, c'est-à-dire leur liberté, leur égalité, leur tranquillité d'esprit, une meilleure qualité de vie permettant d'agir, d'entreprendre, de construire, de faire des projets, de s'engager. L'action est lancée. Je m'y attacherai personnellement. En ces premières années du nouveau siècle, la France devra relever de nouveaux défis pour conforter sa place et son rang en Europe et dans le monde. Elle doit les aborder avec confiance. Ses atouts sont nombreux. Notre pays peut et doit encore les développer. Il est bien légitime que beaucoup de nos compatriotes ressentent inquiétude et parfois angoisse face aux mouvements du monde. La mondialisation des économies est source d'échanges, de création de richesses, d'activité et d'emplois nouveaux. Mais elle détruit d'autres emplois. Elle conduit à une exploitation non raisonnée des ressources naturelles de la planète. En France et partout dans le monde, nombreux sont les femmes, les hommes, les enfants, parmi les plus vulnérables, qui voient s'accroître la précarité de leur situation. Dans l'ordre international comme sur le plan intérieur, ils attendent des gouvernements qu'ils agissent pour que la mondialisation se fasse au bénéfice de tous dans le respect de chacun. La mondialisation des économies doit impérativement s'accompagner d'une mondialisation de la solidarité. La France, fidèle à ses traditions, doit être au premier rang de ce combat. Elle doit être la nation de ce combat. Notre pays a un rôle essentiel à jouer pour mobiliser la communauté internationale. Il saura agir pour réduire les incertitudes et l'instabilité d'un monde troublé par les conflits entre les peuples, par le sous-développement, par la violation des libertés et des droits fondamentaux, et par l'irruption de nouvelles formes de terrorisme, dont plusieurs de nos compatriotes, hélas ! viennent encore d'être victimes. Pour contribuer à faire progresser l'organisation du monde, la France doit être forte, affirmer sa place et son rang. Elle doit avoir l'économie d'une grande nation. Elle doit soutenir un effort militaire digne de son influence et garant de sa sécurité. Elle doit s'engager avec détermination pour que l'Europe s'exprime avec force sur la scène internationale et qu'elle ait une présence et une volonté unies. La France, enfin, doit être à la hauteur des attentes de tant de peuples amis pour lesquels la francophonie est synonyme de liberté, de justice et de culture. Les espoirs et les attentes de nos compatriotes sont immenses. Je veux y répondre. Ils peuvent compter sur mon engagement au service de l'intérêt général, un intérêt général qui va bien au-delà de tous les intérêts particuliers, de tous les intérêts partisans. C'est la conception que j'ai de ma fonction. Et c'est le mandat que les Françaises et les Français de métropole, d'outre-mer et de l'étranger viennent de me confier. Je l'assumerai. Vive la République ! Vive la France !

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